Topic of the week : Women filmmakers of Quebec

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Women directors of Quebec
Elles sont applaudies dans les plus grands festivals du monde, s’immiscent dans la course aux Oscars et déjouent les pronostics au box-office. Les femmes se taillent une place de choix dans la cinématographie québécoise : portrait de 3 réalisatrices québécoises.
1. Geneviève Dulude-De Celles
Son premier long-métrage de fiction UNE COLONIE – met en scène Mylia, jeune fille timide et farouche de 12 ans qui cherche sa place dans le milieu hostile de l’école secondaire – remporte l’Ours d’Argent Generation Kplus à la Berlinale 2019.
Son premier documentaire, Bienvenue à F.L. (2015), donnait déjà la parole à des adolescents en milieu scolaire.
Elle rêve du jour où «les femmes se verront accorder des budgets aussi importants que ceux obtenus par les hommes et qu’elles n’auront pas à revendiquer leur place».
2. Monia Choukri
Actrice de formation, vue par exemple dans L’AGE DES TENEBRES de Denys Arcand, et dans LES AMOURS IMAGINAIRES et LAURENCE ANYWAYS de Xavier Dolan, elle mis quatre ans à peaufiner son premier long-métrage LA FEMME DE MON FRERE, une comédie reflet de la génération Y et de ses désillusions. Le temps paiera puisque le film s’est vu décerner le prix Coup de cœur du jury de la section Un certain regard au Festival de Cannes 2019. A propos des femmes à l’écran «Cette image de femmes fantasmées, qui manquent de normalité et de complexité, je ne la reconnais pas autour de moi».
Monia Chokri estime que, pour casser ce moule irréaliste, il faut donner plus d’importance aux points de vue féminins derrière la caméra : «Comme toutes celles qui souhaitent réaliser des films, je travaille très fort. Je n’ai pas volé mon financement, et je n’ai pas volé ma place à Cannes!»
3. Sophie Deraspe
Elle figure parmi les cinéastes québécoises les plus acclamées sur la scène internationale depuis la parution de son premier long métrage de fiction, Rechercher Victor Pellerin (2006). Les signes vitaux (2010) et Les loups (2015), nous faisaient entrer dans l’univers des soins palliatifs et dans celui d’une communauté isolée des Îles-de-la-Madeleine au cœur d’un hiver inhospitalier.
«Lorsque j’ai vu pour la première fois une photo des gagnants des Oscars, je me suis dit qu’il serait difficile d’être une femme dans ce métier. Il n’y avait que des hommes, excepté deux femmes en robe à paillettes, les actrices récompensées.»
ANTIGONE, adaptation actualisée de la pièce de Sophocle, portrait de femme « intelligente et intègre, prête à défier les lois des hommes au nom de ses convictions » remporte le prix du meilleur film Canadien au festival de Toronto 2019.
«Une chose est sûre, personne n’a à être gêné de financer des films réalisés par des femmes au Québec»

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